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Un rayon de soleil sur son épaule. Mon regard posé sur Lui. Je veille, il dort.
Lui, mon amant, mon univers, mon cœur battant.
Moi, sa confidente, son refuge, sa respiration.
Nous, nos rencontres furtives, notre vie hachée, notre présent sans futur.
Trois ans que nous ne partageons que des instants morcelés, entre plaisir et remords, joie et tristesse, consolation et désespérance.
Entre Lui et moi il y a Esther, sa douce et fragile épouse, repliée sur leur fille, Lola, onze ans, autiste.
Entre moi et Lui il y a Marc, mon mari absent, fou de surf, d’escalade, de karting, de danger.
Mais en cet instant, nous sommes là tous deux, dans un silence si total qu’il en est opprimant. La maison sommeille, remplie de convives répartis dans les chambres d’amis, ou les canapés du séjour. Mon mari est absent bien sûr, une expédition en montagne qu’il ne pouvait rater.
Esther s’est réfugiée dans le clic-clac du bureau. Elle doit dormir, les bras de Lola refermés sur elle.
Lui et moi avons osé, en fin de nuit, nous retrouver sur une paillasse dans le grenier, passer ensemble du plaisir qui mord à la tendre complicité. Au point du jour nous nous sommes endormis l’un contre l’autre pour la première fois. Trop de bonheur, mêlé à trop d’angoisse d’être découverts ont sonné mon réveil. Il est sept heures et je le regarde respirer. J’écoute s’égrener les minutes qui nous séparent du retour à la vie normale, celle où nous ne serons plus que des amis.
Notre ersatz d’histoire commence trois ans plus tôt par un étrange coup de foudre lors d’une soirée. De l’instant où nos regards se rencontrent, ses yeux ne me quittent plus, jamais, où que je me trouve, de neuf heures à deux heures du matin. Mon trouble est étrange, aussi démesuré qu’inconnu. Quelle est cette émotion, cette agitation, ce malaise ? Gorge serrée, boule dans le ventre, mains frémissantes. Bouleversement de tout mon être dont je ne saisis pas la raison. Quelle est cette anarchie qui envahit mon corps parce qu’un inconnu me regarde ? Les deux mots échangés en début de soirée, avec sa femme, la pâle Esther, éthérique et effacée, ne m’ont appris que la maladie de leur fille, accrochée à sa mère comme un coquillage à son rocher. La soirée s’achève, me laissant troublée, plus que de raison. Au retour, je suis incapable de prononcer un mot. Silence que mon mari ne rompra pas.
Six mois passent sans le revoir. Six longs mois remplis de son absence. Je ne sais où il habite, je ne connais ni son nom, ni même son prénom. Quelques frôlements durant la soirée, au fil de nos errances vers le buffet ne m’ont rien appris. Je ne connais de Lui que ce regard qui ne m’a pas quittée.
elle est pas finie.
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C'est magnifique ! *-*
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♥♥
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❤️ ❤️
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Rubischanel a écrit:
C'est magnifique ! *-*
Merci bb
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J'enverrai la suite demain
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J'adore, hâte de lire la suite x)
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J'ai adorer lire cette première partie ! Bravo
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Juste wow !
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Ah ouais sa me rappele un truc ,magnifique histoire
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Merci les amis
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Tkt on est là ont te soutient
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Au bout d’un temps qui semble s’étirer à l’infini, une nouvelle soirée nous rassemble. Elle signera le début de notre relation. Des rencontres furtives, la certitude qu’il n’y aura jamais rien d’autre que la danse de nos corps dans les lieux les plus improbables.
Inconcevable pour Lui de raisonner en termes de séparation, de nous penser à deux au grand jour, quels que soient les sentiments qui nous lient et que nous taisons ! Quitter une épouse fragile et une fille handicapée, illusoire ! Un seul but désormais, ne pas se faire prendre pour faire durer ces instants d’abandon, de plaisir, de bonheur. Nous n’avons droit qu’à eux, nous les prenons.
Le rayon de soleil a quitté son épaule pour caresser sa joue. Il balbutie dans son sommeil, c’est mon prénom qu’il chuchote. Je colle ma peau contre la sienne. Je le respire, me shoote à son odeur. Il faudrait que je me lève, descende l’escalier, réintègre le cagibi dans lequel on a posé un matelas pour moi. Je ne peux pas. Écouter son souffle, juste ce bruit que je ne connaissais pas et que j’aime. Poser ma main sur sa poitrine, en douceur, sans le réveiller, caresser sa peau un peu rugueuse, agacer mes ongles dans ses poils. Goûter à ce moment unique que je ne retrouverai plus jamais. Me droguer à ce maintenant, ne pas penser à dans cinq minutes, et m’émerveiller de savoir que j’aime cet homme comme je n’ai jamais aimé.
Sept heures et demie, c’est folie que de s’éterniser. Je me détache de son corps avec d’infinies précautions. Ne pas le réveiller ! Je récupère mes vêtements abandonnés sur le plancher, si vite ôtés il y a cinq heures à peine. Culotte, soutien-gorge, robe d’été froissée précipitamment enfilée, chaussures à la main, sur la pointe des pieds j’avance. Cœur cognant comme un fou, boucan d’enfer dans ma poitrine, dernier regard porté sur Lui qui refuse de s’éveiller. Dieu que cet homme m’est cher !
La porte s’ouvre sans grincer, les lattes du plancher se taisent, acceptent mon poids léger sans sourciller.
Tout se fait dans la lenteur. Mouvements décomposés. Préservation du silence. J’attaque l’escalier. Première marche. Derrière moi un mouvement, un déplacement d’air. Un coup d’œil en arrière. Il s’est levé. Il y a dans ses yeux tout le bonheur de cette courte nuit, tous les regrets de la savoir finie. Il y a dans sa bouche mon prénom murmuré, juste un souffle de deux syllabes « Lisa ». Il avance, un pas, puis deux, le plancher se plaint de son poids, lui refuse ce qu’il m’avait accordé, il craque. Immobilité imposée. Ne pas se faire prendre ! En bas, rien ne bouge.
J’entame la descente, en douceur, lentement, talon-pointe, talon-pointe. Deux marches, trois. Un objet, une minuscule balle abandonnée sur la quatrième marche me précipite dans l’escalier dans un boucan d’enfer, chocs répétés, hachés par le cri qui jaillit de ma gorge sans autorisation. Corps douloureux en bas des marches, robe rabattue sur mon ventre encore gorgé de Lui, chaussures éparpillées, la douleur me refuse un évanouissement qui serait bienvenu. En haut de l’escalier criminel, il est là, bouche encore arrondie sur mon nom. En bas de l’escalier, les couche-tard, réveillés-tôt grâce à moi ! Julie et Alain, Florian et Marco, Alex et Noémie puis… échappées de leur tanière, Lola agrippée à Esther, ma dernière vision, tandis que je perds connaissance.
fin
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Tropp biennnn ❤️❤️❤️
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Personne ne prononçait jamais son nom. Son prénom était un mystère, tout comme elle en était elle-même un. Personne ne faisait réellement attention à elle et lorsque des élèves la remarquaient, ils la regardaient de travers. Mais elle, tous ces jugements, elle en avait rien à faire.
Dans la cour, elle traînait avec les personnes peu recommandables et il lui arrivait de fumer avec eux derrière les bâtiments. En classe, elle passait l’heure à écrire des poèmes, sans jamais que son stylo noir ne quitte la feuille. Sur un coup de tête, j’étais allé la voir un matin, alors qu’elle était seule derrière le bâtiment. Depuis, il m’arrivait de la saluer aux casiers, d’échanger quelques mots à la sonnerie, de m’asseoir avec elle sur un banc.
On échangeait sur des sujets bien différents les uns des autres, sur les toutes choses que l’on n’ose jamais évoquer et moi, je lui disais tout. Elle m’écoutait et je me sentais protégé, à l’abri du monde.
Les lycéens ne connaissaient peut-être pas grand-chose d’elle, mais ses trois passions n’étaient un secret pour personne : la fête, la poésie et le bleu.
Elle avait teint ses cheveux en bleu. Elle soulignait ses yeux bleus de crayon, de fard, de mascara et colorait ses lèvres de bleu. Elle avait des habits et des bottines bleus. Elle portait son sac bleu couvert de pin’s sur une épaule. Ses cahiers, son carnet, ses tâches sur ses bras, tout, absolument tout, était bleu.
Elle était bleue. Bleu était elle.
Blue Girl, voilà comment elle était appelée. La plupart ne connaissaient son prénom et je ne le connaissais pas non plus. Je n’avais jamais cherché à le savoir et elle n’avait jamais cherché à me le révéler. C’était son côté mystérieux et elle adorait en jouer. Elle disait que ça lui donnait l’impression d’être l’héroïne d’une histoire.
Cette histoire, c’était la sienne, la mienne, mais surtout la nôtre. Notre histoire, c’était la rencontre entre un garçon perdu et une fille étrange.
Si nous étions d’abord que simples inconnus, nous devenions de plus en plus proches au fur et à mesure que l’année de terminale avançait. Chaque précieuse seconde passée à ses cotes me faisait tomber de plus en plus amoureux.
Mais au fil des semaines suivantes, tout cela s’est écroulé. Elle passait son temps avec ses « amis », qui se moquaient d’elle dans les couloirs.
Elle n’écrivait plus de poèmes, elle avait fini par jeter son stylo noir dans la corbeille. Elle mettait des manches longues, mais les traces bleutées sur son cou et ses poignets étaient toujours visibles.
Une soirée était organisée. L’hôte, un gars de ma classe, avait invité chaque personne qu’il croisait, y compris elle.
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https://short-edition.com/fr/oeuvre/tre … /blue-girl
Qualifié au grand prix Hiver 2020 ? La classe Jemima !
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tu l'as connais ^^ super ca ^^ ya tellemment de belles histoires lbs
Dernière modification par jémima swag (29-04-2020 22:58:24)
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J'ai pas compris du coup Jémima, les histoires ne sont donc pas de toi ?
Parce que la première avec Esther se trouve ici https://short-edition.com/fr/oeuvre/tre … urt/lui-63
La deuxième histoire Blue se trouve ici https://short-edition.com/fr/oeuvre/tre … /blue-girl
Même site, deux pseudonymes différentes... Donc, je ne cherche pas à t'accuser mais si tu copie colle les histoires des autres ici sans le citer, c'est quand même du plaggiat pour le coup...
J'avais de base l'impression qu'il s'agissait d'histoires que toi tu écrivais. Ce serait bien de préciser un peu tout ça...
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salut zanniaa et non elles ne sont pas de moi mais ce sont des histoires que jai lues et appréciés . je pense pas que cest interdit de copier et coller des histoires
jai jms dis non plus que c'était de moi aussi^^
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et puis là vous gachez la suite de lhistoire en envoyant le lien super ca sert plus a rien
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et bin javais l'intention de vous mettre dans le bain du réel avant de proposer mes propres histoires. dsl si ca a creer confusion a certaines personnes.
vu que l'histoire de miss bleue est gâchée je remplace avec la mienne.
Elle s’appelait claudia. petite africaine rêveuse et pleine de talent, belle , des cheveux noirs crépus , des yeux marrons, un teint clair et un visage d'ange. Cependant elle était de caractère timide, très renfermée et pouvais passer des heures enfermées dans sa chambre quand elle n'étais pas en cours, et quand bien même elle y était elle parlais à personne.
cela remontais à ses 13ans, claudia était issue d'une famille instable donc un père strict, riche mais sévère et une mère soumise qui n'avais jamais son mot a dire parce qu'elle n'avait pas de boulot, aucun soir ne passait sans qu'ils ne se disputaient , elle avait encore presque dans sa tête la voix de sa mère qui suppliait son conjoint d’arrêter ses coups violent et incessant. Et puis vint ce fameux soir où tout bascula .
Son père était rentré un peu plus tard que d'habitude cette nuit là et pour des raisons qu'elle ignorais s’était mit à frapper sa mère comme d'habitude ,sauf que cette fois c’était avec plus de rigueur et de rage. Avait t'il pris un verre de trop? était t'il juste en colère? Ce qu'elle savait c’est qu'il fallait qu'elle fasse quelque chose. Elle se rendis dans cuisine à toute allure et pris un couteau et se précipita dans la chambre a coucher de ses parents car la vois de sa mère appelant au secours était de plus en plus forte. Qu'allait-elle faire? allait-elle osé ou bien ce geste était dans le but de de menacer son père?
la suite demain.
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jémima swag a écrit:
salut zanniaa et non elles ne sont pas de moi mais ce sont des histoires que jai lues et appréciés . je pense pas que cest interdit de copier et coller des histoires
jai jms dis non plus que c'était de moi aussi^^
Dans ce cas merci de citer tes sources, parce que sinon tu ne fais que copier le travail d'autres personnes sans les créditer.
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J'adore ton histoire
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Zaniiaa a écrit:
jémima swag a écrit:
salut zanniaa et non elles ne sont pas de moi mais ce sont des histoires que jai lues et appréciés . je pense pas que cest interdit de copier et coller des histoires
jai jms dis non plus que c'était de moi aussi^^Dans ce cas merci de citer tes sources, parce que sinon tu ne fais que copier le travail d'autres personnes sans les créditer.
Daccord désolé
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En tout cas, bon début de ton histoire à toi.
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